mardi


Les fumées du sous-sol barrent la sortie.Il faut pourtant la trouver.Il est tard.J'ai les pieds recroquevillés de douleur et de fatigue ,dans des escarpins de cuir humide de l'atmosphère de champignonnière où l'on vient de passer la nuit.Jamais je n'aurais trouvé un tel endroit si' l'on ne m'y avait emmenée de force.La vie de femme facile ne l'est jamais.Pour les complexités je finis de les oublier dans les coupes que l'on m'offre à la chaîne,telle une parfaite stakhanoviste de la bulle.Il me pousse dans le dos.T'appesantis pas poupette. C'est pas non plus la mine ici.Trouve-nous donc la sublime porte.On remarque le style.Tout est dans le style.La façon de se graver dans le moule de la phrase comme les couilles dans le caleçon.Il joue bien au poker aussi.Et c'est là où ça se gâte pour moi. Puisqu'il m'a gagnée.Je suis sa chose. Jusqu'à la prochaine partie. As de carreau et valet de trèfle à brouter.Mes fourrures tombent sur le gazon .On va bien s'amuser avec les cartes.N'oublie pas de lire les légendes.L'impératif m'excède mais il n'en a cure.Je trouve la porte et l'ouvre en tournant la page.Serrure ,clé,bagatelle de rues,ciels gris bitume,la panoplie est complète.On se dirige vers Bastille où l'ange est au comptoir.Je vous sers quelque chose Messieurs Dames?