Ratsenburgen se pose entre les deux ailes du nez une pince à linge en bois blanc,légèrement moisie à l'entrejambe,faute d'avoir été ramassée à temps avant l'hiver, du fil en fer où elle oeuvre une bonne partie de l'année,funambule méconnue, à sécher les oripeaux flamboyants de la famille dont je ne vous ferais pas l'affront de décliner le détail,bien commun à toute l'humanité,quoiqu'une partie me semble très bien se passer de ce que l'on nomme un slip,par exemple ou une cravate ,aussi,denrée rare sur les fils à linge d'extérieur.
Ratsenburgen, soudain, se demande avec une acuité accrue par son ignorance ,si vraiment les cravates se lavent au pressing, ou à la main dans l'évier réquisitionné à l'occasion, avec du mir laine spécial couleurs express.Que sa condition socialement socio -professionnelle l'empêche d'accèder au savoir sur de telles pratiques, contribuent, de temps en temps ,à ces légères déprimes qui le font piquer du nez en pleine journée ,sans que personne dans son entourage ne comprenne la raison de ces subites saute d'humeurs.
Ratsenburgen a décidé de se prendre en main ,et de surseoir à cette espèce de cyclothymie journalière ,en prenant les devants énergiquement.C'est ainsi que la pince à linge dérobée dans le jardin de la voisine( lui personnellement possède une machine à laver équipée d'un sèche linge du dernier cri)(ah!!) se retrouve sur son nez(aïe!!), alors qu'il pédale tranquillement,le bas de son pantalon à pinces soigneusement replié par une pince à vélo,pour éviter l'huile dégoûtante des chaînes de l'engin.